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Trois Danseuses
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retour aux réalisations et concours

Les trois danseuses

Programme : Extension du centre scolaire du Mottier

Maître de l’ouvrage : Commune du Mont-sur-Lausanne

Procédure : concours en procédure ouverte à deux degrés

Concours : 2008

Réalisation : 2011 – 2015

Coût : 45'000'000.-

Direction des travaux : Pragma Partenaires SA, Lausanne

Architecte paysagiste : Hüsler & Associés, Lausanne

Ingénieur civil : Meylan Ingénieurs SA, Lausanne

Signalétique : Gavillet & Rust, Genève

Photographies : Matthieu Gafsou, Lausanne

Bibliographie : "Trois danseuses" extension du complexe scolaire du Mottier _ Commune du Mont-sur-. Lausanne, septembre 2015
revue "Chantiers & Rénovation" n° 4 mai 2013
Revue Edifice Magazine, n°1 février 2015
journal "Aux 4 coins du Mont" n° 160 septembre 2013

La proposition, intitulée « Trois danseuses » en référence à un tableau du peintre Edgar Degas, prévoyait la réalisation de trois constructions pavillonnaires disposées librement au sein d’un parc et dialoguant avec les bâtiments existants de type CROCS de l’architecte Frédéric Brugger.

Le projet cherchait par cette disposition à instaurer une nouvelle dynamique au site par la création d’un "préau-promenade" reliant entre elles les diverses constructions scolaires à l’instar d’un campus.

Le premier des trois bâtiments, livré fin 2012, accueille essentiellement des salles dites « spéciales » à raison de quatre par étages sur ses trois niveaux hors sol. Les douze salles gravitent autour d’un espace central selon une disposition en ailes de moulin.

L’interface entre les salles et l’atrium est constituée de longs voiles porteurs, en béton armé, doublés d’un mobilier intégré en panneaux OSB lasurés. Cette épaisseur permet de loger, outre les éléments de rangement spécifiques à chaque salle, l’infrastructure technique horizontale et verticale. Elle permet également de créer un dispositif d’accès particulier aux différentes salles. Cet effet, subtilement souligné par la signalétique imaginée par David Rust, est accentué par le sol en résine qui déborde de la salle et forme des sortes de paillassons de couleur. Ces « taches » de couleurs annoncent le contraste recherché entre l’atrium et les salles de cours.

Les panneaux de façade revêtent un aspect particulier récurrent aux trois constructions : Une partie du tableau de Degas représentant les trois danseuses a été vectorisée et manipulée informatiquement pour servir de motif à une matrice dans laquelle ont été coulés les panneaux. Des sillons plus ou moins profonds et plus ou moins larges retiennent les rayons du soleil et restituent furtivement l’image du tableau des trois danseuses. L’effet est spectaculaire les jours de beau temps suivant l’angle du spectateur et celui de la lumière naturelle.

Le deuxième pavillon, dit Mottier C, est mis en service pour la rentrée scolaire 2013. Comme pour le premier, on y accède par un grand préau couvert en porte-à faux qui protège l’entrée, prouesse rendue possible grâce à l’ingénieur civil Eric Molleyres. On découvre, au rez-de-chaussée, articulé par un hall central, un réfectoire scolaire de 120 places complété par une salle polyvalente, une cuisine de production et une infirmerie. Les deux niveaux supérieurs abritent les salles de classe. Ces dernières, groupées par unité de six par étage, gravitent autour d’un hall central éclairé naturellement par une loggia de couleur ouverte sur le paysage. Cette disposition accorde aux salles des orientations et des vues différenciées. Chaque unité est en outre équipée de deux salles de réunion, de groupes sanitaires et de casiers individuels.

La démolition de l’école-barre d’origine des années 60 qui divisait la parcelle permit de décloisonner les espaces publics et de réorganiser les accès au site qui se font désormais principalement par la route de Lausanne. Cette nouvelle relation Est-Ouest connecte le site scolaire à l’église et à l’allée historique qui relie les hameaux communaux.

Le dispositif est complété par le travail paysager de Christophe Hüsler sur les "franges" : La frange est un espace vert se dilatant, par exemple, entre le préau et la limite des jardins privés. Des pins sylvestres plantés en bosquets et des bancs linéaires prolongent l’esprit du parc en créant des sous-espaces dans le préau et garantissent la privacité des riverains

La troisième étape, achevée en août 2015, a vu l’édification de la « troisième danseuse « qui accueille une salle de gymnastique, une salle d’enseignement différencié et deux autres unités de 6 salles de classe.

Planches du projet

Coupe - étape 1

Plans - étape 1

Coupe - étape 2

Plans - étape 2

Coupe - étape 3

Plans - étape 3

Planche 1

Planche 2

Planche 3

Planche 4

Planche 5

Planche 6